Des prédictions sombres pour Haiti émanant du Director of National Intelligence (U.S)

Dans la section AMÉRIQUE LATINE ET LES CARAÏBES, voici les prédictions de DNI sur Haiti.

Le Directeur du renseignement national (Director of National Intelligence ou DNI) est un officiel du gouvernement des États-Unis sous l'autorité et le contrôle directs du Président des États-Unis. Sa fonction a été créée par la Loi sur la réforme du renseignement et la prévention du terrorisme de 2004 pour :

faire fonction de conseil principal pour le président des États-Unis, est conseiller pour la sécurité nationale (National Security Council) et pour la sécurité de la patrie (Homeland Security Council), et pour tout ce qui concerne le renseignement en rapport avec la sécurité nationale. Il fait fonction de coordinateur de l'Intelligence Community, un ensemble des 17 principales agences de renseignements des États-Unis. Il supervise et dirige la mise en œuvre du programme national du renseignement (National Intelligence Program).

HAITI

 

La stabilité en Haïti restera fragile en raison de l'extrême pauvreté et la faiblesse des institutions de gouvernance .

Il faudra de nombreuses années pour que l'on constate de manière significative la reconstruction du pays et le développement à long terme d'Haïti . Haïti demeure vulnérable à des revers dans ses objectifs de reconstruction et de développement en raison de l'éventuelité de catastrophes naturelles. L'insécurité alimentaire , bien qu' elle s'améliore , a aussi le potentiel d'être un facteur de déstabilisation . Des périodes d'impasse politique ont conduit à la méfiance entre le président Michel Martelly - en fonction depuis mai 2011 - et les opposants au Parlement . Martelly est généralement toujours populaire , mais des protestations politiquement organisées , potentiellement violentes , pourraientt se produire avant les élections prévues pour 2014 .

  Au cours de la prochaine décennie , Haïti restera très dépendante de l'aide de la communauté internationale en matière de sécurité , en particulier lors des élections . La fatigue des donateurs parmi les contributeurs à la Mission de stabilisation en Haïti ( MINUSTAH) , probablement conduira à des réductions de troupes comme le prouve le mandat voté en 2013 [par le Conseil de Sécurité] , lequel appelle à la consolidation et la réduction des effectifs .

Bien que la Police nationale haïtienne ait démontré des progrès dans ses plans pour augmenter la taille de la force de 10.000 en 2011 à 15.000 en 2016 , une plus grande force aura probablement encore besoin de l'appui de la MINUSTAH afin d'assurer sa propre sécurité.